Lorsque vient le temps de faire l’acquisition d’un moyen de transport, on en choisit un qui soit agréable à conduire, dont le coût d’achat et d’entretien est en concordance avec notre budget et à l’heure où la question écologique fait partie de tous les débats, que son mode de fonctionnement contribue à préserver la planète. Alors, qu’en est-il lorsque son choix se porte sur un deux-roues et plus particulièrement sur une moto électrique ? Nous faisons le point pour vous.

Tout est dans le moteur

Rouler en deux-roues, c’est grisant. Et quand on peut le faire en s’engageant concrètement à protéger l’environnement, c’est joindre l’utile à l’agréable. Face au réveil des consciences et du nombre toujours plus considérable de conducteurs de motos, un nouveau marché s’est conséquemment développé : celui du deux roues électrique

Une moto électrique, c’est… une moto, avec une selle, deux roues, un guidon. Le seul élément qui la différencie de la moto classique, c’est son moteur, qui est alimenté par une batterie électrique plutôt qu’un carburant. Son mode de fonctionnement est assez basique, bien plus qu’un moteur thermique. Nous pouvons le résumer ainsi.

Le moteur comprend deux parties, soit le stator, qui est la pièce fixe et le rotor, qui constitue la pièce mobile. Le courant est distribué à l’une et l’autre des parties à l’aide d’un jeu d’aimants. Le mécanisme qui permet de transformer l’énergie électrique en énergie mécanique s’enclenche alors. À partir de là, il suffit d’installer un axe sur la pièce mobile afin de recouvrer cette énergie mécanique pour qu’elle se propage, par l’intermédiaire d’une chaîne/courroie, à la roue arrière.

À leurs balbutiements, les moteurs, dont les batteries étaient composées d’un mélange d’acide et de plomb, étaient volumineux et leur poids, considérable. Aujourd’hui, ces mêmes batteries sont plus légères, plus autonomes, plus puissantes et plus efficaces.

Pourquoi troquer un moteur classique pour un moteur électrique ?

Plusieurs raisons motivent aujourd’hui les adeptes de motos à favoriser la moto électrique plutôt que la classique. Nous vous présentons ici les trois principales.

Impact environnemental

Ce sont pour des raisons surtout d’ordre écologique que les motocyclistes se tournent vers l’électricité. Ce n’est un secret pour personne, il est devenu urgent de chercher et de trouver des moyens concrets pour préserver la planète. En roulant à l’électricité, on diminue de près de 90 % les émissions de dioxyde de carbone et d’émanations nuisibles qui intoxiquent la Terre. Le choix offert aux consommateurs est de plus en plus vaste, puisque les fabricants de motos, maintenant plus que jamais sensibilisés à cette cause, rendent disponibles depuis quelques années sur le marché une grande sélection de modèles de deux roues électriques.

Cette pollution avec laquelle nous sommes aux prises n’est pas qu’atmosphérique. La pollution sonore est tout aussi dommageable. Or, la moto électrique est considéré comme un moyen de transport très peu bruyant, quasi silencieux même.

Économies réalisées

S’il est vrai qu’à l’achat, la moto électrique est plus dispendieuse que la moto classique, elle fait réaliser des économies substantielles à long terme. Tout d’abord, au plan énergétique, elle permet d’économiser sur le prix du carburant qui est revu à la hausse chaque année. Avec une motocyclette électrique, il suffit de recharger la batterie sur prise ou sur borne. À la maison, sur une prise standard, il faut prévoir une période de recharge d’environ huit heures. Sur borne, entre deux et quatre heures suffisent généralement à accomplir la même tâche.

Outre l’allègement financier entraîné par l’exemption des visites à la station-service, l’acquisition d’un deux roues électrique permet d’économiser également sur les coûteuses visites chez le garagiste puisqu’il n’y pas d’entretien moteur à effectuer sur un tel véhicule.

Entretien presque nul

Au-delà des économies réalisées grâce au minimum d’entretien qu’elle nécessite, la motocyclette électrique fait aussi gagner du temps. Outre l’entretien des consommables et le changement de la batterie électrique, l’entretien d’une moto électrique est presque nul.

Le bonus écologique : un coup de pouce salutaire

La France a décidé d’investir dans une aide visant à récompenser les acquéreurs de véhicules peu polluants, c’est-à-dire qui émettent le moins de dioxyde de carbone (gaz carbonique) possible. Le montant du bonus écologique est directement proportionnel au taux d’émission de dioxyde de carbone du véhicule.

Cette aide financière, actée en janvier 2008, est allouée aux personnes majeures et domiciliées en France, pour l’achat ou la location de longue durée (deux ans et plus) d’un moyen de transport neuf faisant partie de l’une ou l’autre de ces catégories :

-Voitures particulières, camionnettes ou VASP dont le taux de dioxyde de carbone est égal ou ne dépasse pas 20g/km;

-Véhicules à moteur à deux ou trois roues et quadricycle (selon l’article R.311-1 du code de la route) ne faisant pas usage de batterie au plomb.